A l’automne 2018, arrive à Bayonne une première vague de réfugiés d’Afrique subsaharienne. Ils ont
transité par le Maroc et l’Espagne. Des bénévoles prennent en charge en toute improvisation leur accueil
: hébergement, distribution de nourriture, de vêtements,.. Ils se regroupent dans une association,
Diakité (du nom de la première famille accueillie – voir cette rubrique). Cette mobilisation citoyenne
obtient de la mairie de Bayonne l’ouverture du foyer « Pausa ». Au départ simple centre de transit
installé dans d’anciens locaux militaires dans le quartier Saint-Esprit, il devait offrir un accueil et
un répit de trois jours.
Ce centre, non habilité à être un centre d’hébergement, s’est retrouvé rapidement embolisé. Certains
migrants y ont passé plusieurs mois pendant la période Covid.
Les collectivités (ville de Bayonne et CAPB – Communauté d’agglomération du Pays Basque) financent le
centre d’accueil et délèguent sur place des employés qui viennent au secours de la centaine de bénévoles
de DIAKITÉ pour fournir un accompagnement aux exilés : accueil,
alimentation, vêtements, santé,
transport, etc.). Des bénévoles de la CIMADE les aident pour effectuer
les démarches administratives
nécessaires à l’obtention d’un titre de séjour.
Au printemps 2020, à l’occasion du premier confinement Covid, les choses se compliquent et des difficultés de
communication apparaissent entre les différents acteurs. Les bénévoles de Diakité agissent désormais hors les
murs de Pausa.