Le pont piétonnier sur la Bidassoa, côté Hegoalde, le côté Iparralde étant toujours
hautement barricadé, a été investi samedi 16 juillet en fin de matinée par environ 150 personnes
adhérentes d’associations d’aide aux migrants. Une conférence de presse, réunissant Irrungo Harrera
Sarea, Aita Mari (bateau de secours en Méditerranée) et Ongi Etorri Errefuxiatuak, s’est tenue sous un
soleil implacable pour présenter la Caravane des Migrants et rendre hommage à toutes ces vies humaines
sacrifiées.
« Carovana Migranti » est une initiative née en Italie, qui se déplace dans les pays baignés par la
Méditerranée (auparavant en Grèce et en Italie), cette année en Andalousie, Madrid, et aujourd’hui
d’Irun à Bayonne, pour attirer l’attention des citoyens et des gouvernements sur le sort des jeunes
Africains qui meurent partout dans le monde pour avoir cru en une vie meilleure. « Les frontières ne
sont pas seulement des lieux de mort, mais aussi d’alliances » a été l’un des messages de cette
manifestation.
La veille, sur la place de Moscou à Irun, les associations ont présenté leur action, y compris
Etorkinekin par la voix d’Aintzane Lasarte de Bidasoa Etorkinekin. Lors de cette soirée festive, le
journaliste basque Amets Arzallus, présentant son livre « Minan » qui raconte le périple d’un jeune
Guinéen, a chanté un bertso, enchantant le public.
Cet après-midi, la Caravane remontera jusqu’à Bayonne où elle sera accueillie par la Fédération
Etorkinekin pour une chaîne humaine devant Pausa.
Le périple de la Caravane se poursuivra comme prévu de l’Est des Pyrénées aux Alpes.