AIDE AUX EXILE.ES

Je peux :

• Accompagner une ou des personnes là où elles souhaitent se rendre (ou les en approcher). Pour leur éviter notamment des situations dangereuses : traversée de la Bidasoa, bords de route et d’autoroute, voies de trains…
• Héberger une personne ou des personnes à mon domicile.
• Fournir des aides de première nécessité : eau, nourriture, produits hygiène, réconfort, repos…
• Informer les personnes de leurs droits (demande d’asile, Mineurs Non Accompagnés, femmes…) et des lieux et associations ressource

Attention

EN CAS DE CONTRÔLE DE POLICE…

Si pour une raison ou une autre, vous êtes exposés à un contrôle routier : ne vous y opposez pas, ça ne servira à rien.
A savoir en cas d’interpellation, 3 cas possibles :

• Contrôle d’identité : il faut présenter une pièce d’identité (passeport, carte d’identité ou permis de conduire)
• Audition libre : vous pouvez repartir après avoir été entendu sur procès-verbal. L’assistance d’un avocat est possible.
• Garde à vue : on est conduit de force au commissariat ou à la gendarmerie pour les nécessités de l’enquête. Cela peut aller jusqu’à 24 heures dans un premier temps et cela peutse poursuivre pour 24 heures de plus avec l’autorisation du procureur de la République.

VOS DROITS VOUS SERONT NOTIFIÉS DÈS LE DÉBUT DE LA GARDE À VUE ET IL FAUT LES EXERCER

• demander qu’une personne de votre entourage soit prévenue de votre placement en garde à vue
• Demander l’assistance de l’avocat de permanence (gratuit) ou de votre connaissance (cela suppose qu’il soit disponible au moment de votre garde à vue). Le comportement des fonctionnaires de police durant les interrogatoires n’est pas le même en présence d’un avocat.
• Vous pouvez aussi demander à être examiné par un médecin si besoin (même sans blessure exemple : situation de stress)