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Notre Volonté

Pourquoi Bidasoa Etorkinekin ?

l'aide humanitaire envers les exilé(e)s :

s'inscrit dans l'histoire de notre territoire, le Pays Basque, terre d'accueil, et de son fleuve symbole, la Bidassoa, devenue honteusement macabre - trois jeunes exilés ont trouvé la mort en 2021-, tout comme la mortelle mer Méditerranée où plusieurs milliers d' exilé-e-s meurent noyé-e-s chaque année, en raison .d'une politique migratoire européenne du tout sécuritaire menée par des États q:ui préfèrent consïdérer ces « migrants » comme une masse informe et dangereuse, constituée statistiquement, ontologiquement et administrativement d'êtres anonymes morts-vivants, plutôt que de considérer ces femmes, ces enfants et ces hommes dans leur singularité et humanité à part entière. Non, les exilé-e-s qui frappent à nos portes ne sont pas des délinquants mais des victimes des fluxs migratoires dont les véitables pyromanes sont des délinquants en cols blancs qui se partagent les richesses de ce monde tout en s'accaparant les médias de communication pour mieux retourner l'opinion publique contre des victimes.

interroge notre société sur son obsession du tout papiers et du tout juridique, laquelle semble révéler la persistance d'un inconscient collectif dans notre administration étatique; celui notamment d'une époque bien sombre et pourtant révolue (1685-1848) où l'inimaginable, l'impensable, le haïssable « Code Noir» réduisait des hommes et des femmes à de vulgaires biens meubles, leur vie humaine pouvant s'acheter, se vendre, s'hériter comme n'importe quel objet. Plusieurs siècles plus tard, notre société, dans ses distorsions administratives et sécuritaires, serait-elle toujours schizophrène en refusant à des milliers d'hommes et de femmes le droit d'exister en tant qu'être humain ? Qu'est-ce qui fait avant tout un être humain ? Son corps et sa présence physique intrinsèque ou quelques grammes de papiers ? Non, ce ne sont pas les papiers qui confèrent à un homme ou une femme son droit à l'humanité puisque ce droit à l'humanité leur est intrinsèquement, ontotologiquement constitutif,

relève du principe de fraternité et de sororité envers ceux et celles qui ont survécu aux guerres, à la faim, aux crises économiques et climatiques, aux persécutions politiques, familiales, religieuses ou sexuelles, aux tortures, aux viols, aux naufrages..., envers ces frères et soeurs avec qui nous partageons, si nous remontons les temps préhistoriques, les mêmes ancêtres africain-e-s : ne sommes-nous pas tous les descendantes et descendants de nos ancêtres Tchadien, Ethiopien, Kenyan respectivement découverts il y a 7 millions d'années, 5,7 millions années et 3,1 millions d'années (Lucy) ?

procède de la résilience qui permet à ces femmes et ces hommes survivant-e-s et survivants, remarquablement intelligent-e-s de par leurs prodigieuses capacités d'adaptation, de passer du statut de non-êtres administrativement morts au statut de sujet à part entière via l'altérité, soit : la reconnaissance de l'autre dans sa différence,qu'elle soit ethnique, sociate, cultureUe ou religieuse......, pour re-naître à soi et aux autres dans leur nouveau pays d'accueil. À noter que ce nouveau souffle existentiel va traverser aussi bien les aidé-e-s que les aidants et leurs proches. D'ailleurs : qui aide qui ? Dans l'alchimie relationnelle de la dynamique aidant-aidé, l'aide n'est-elle pas réciproque?

contribue à la richesse économique et sociale de notre pays: aussi bien à court terme qu'à long terme. À court terme : l'aide humanitaire aux exilé-e-s - aide sans contribution financière ou contribution en nature en retour - engendre de nombreuses dépenses de la part de notre association et de nos bénévoles, lesquelles partidipent directement à la dynamique des commerces et de l'économie locale. À long terme : en s'orientant majoritairement vers des formations professionnalisantes courtes de deux ou trois années en direction des métiers dits en tension car manquant de main-d'oeuvre nationale, les exilé-e-s, une fois engagés dans le monde professionnel, participent directement à la richesse de notre pays pendant au moins quarante ans aussi bien en tant que travailleurs (via leurs paiements de cotisations sociales) qu'en tant de consommateur

ouvre de nouvelles perspectives de solidarité humaine planétaire : solidarité familiales ou parentales (entre les ramilles d'ici et celles de là-bas, ..si elles existent encore, car de nombreux exi-fé-e-s sont orphelins ou sans famille), solidarité éducative et professionnelle (via des projets de partenariats bilatéraux qui pourraient permettre, si les conditions sont requises, un retour dans le pays d'origine pour participer à son propre dynamisme), solidarité écologique (visant à diminuer, ici, et réguler, là-bas, nos empreintes, écotogiques respectives, à l'ère de l'oliganthropocéne :cellee où 70% des émissions de gaz à effet de serre sont produits par un milliard d'individus) ...

BIDASOA ETORKINEKIN a besoin de la contribution de chacun et de chacune d'entre nous pour participer à cette belle aventure ! Aidez-nous à aider ! Quel que soit le domaine d'intervention (logement, nourriture, habillement, santé, transport, accès à l'enseignement, à l'apprentissage du français, au lien social, culturel, sportif, ... ), nous avons de besoin de vous. Chacune et chacun, à son niveau peut apporter sa contribution.

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