La fraternité-sororité est un principe à valeur
constitutionnelle et de ce principe découle
la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire,
sans considération de la régularité de son séjour
sur le territoire national (décision n°2018-717/718
QPC du Conseil constitutionnel du 6 juillet 2018).
Cela se traduit dans la législation par :
Article L823-9 du Code de l’Entrée et du Séjour
des Etrangers et du Droit d’Asile ( CESEDA) :
« L’aide à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger ne peut donner lieu à des poursuites pénales sur le fondement des articles L.823-1 ou L.823-2 lorsqu’elle est le fait : (…) 3° De toute personne physique ou morale lorsque l’acte reproché n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et a consisté à fournir des conseils ou accompagnements juridiques, linguistiques ou sociaux, ou toute autre aide apportée dans un but exclusivement humanitaire. »